1/4 des actifs européens envisagent d'utiliser l'IA lors d'un processus de candidature
- 1 Européen sur 2 est à la recherche d’un emploi ou à l’écoute du marché
- 42% ne postuleraient pas à une offre qui ne détaille pas suffisamment les missions, même si le poste les intéresse
- 3 Européens sur 10 ont déjà été sollicités par un proche pour rejoindre son entreprise (cooptation)
- 67% sont d'accord pour garder le contact avec une entreprise même s’ils n’ont pas été retenus après une candidature
- Près d’1 jeune Européen sur 4 a déjà utilisé l’IA pour faciliter sa candidature
Paris, le 3 juillet 2023 - CleverConnect, champion européen des solutions SaaS de Talent Acquisition, dévoile aujourd’hui les résultats d’une étude* menée avec l’institut YouGov sur les attentes des actifs européens (en France, Allemagne et Italie) en matière de relation candidat-recruteur. S’ils sont 50% à chercher un emploi ou à être ouverts aux opportunités, les Européens réclament plus de transparence dans les offres et de la fluidité dans le processus de recrutement. Face à ces attentes, les entreprises n’ont d’autre choix que de travailler sur de nouvelles approches, telles que la cooptation, le nurturing (consistant à avoir un contact régulier avec des candidats potentiels) ou encore le recours à l’intelligence artificielle.
Les Européens à l’écoute des opportunités, en demande d’offres transparentes et d’un process de recrutement accéléré
Les résultats de cette étude révèlent que 83% des actifs européens sont des candidats "passifs", c’est-à-dire ouverts à de nouvelles opportunités sans être en recherche active ou tout simplement pas en recherche. 50% des actifs européens sont à la recherche d’un emploi ou à l’écoute du marché. Ce qui signifie que malgré la pénurie de talents, les travailleurs peuvent rester mobiles et sont à l’affût d’opportunités professionnelles !
Les candidats ont toutefois des attentes fortes tout au long du processus de recrutement. Avec pour maître-mot la transparence, les candidats souhaitent des offres dans lesquelles les missions sont correctement détaillées. 42% d’entre eux ne postuleraient en effet pas à une offre qui ne détaille pas assez les missions du poste, même si le poste les intéresse. La mention des critères de sélection et les informations relatives aux étapes du processus de recrutement sont également cruciales : 31% des répondants considèrent que l’absence de ces éléments freinerait une candidature.
Constat similaire du côté du processus de recrutement : les candidats sont en attente de fluidité et de transparence. En premier lieu, ils souhaitent que le processus tienne compte de leur profil, avec des questions ou des mises en situation cohérentes avec leur niveau d’expérience. 37% des répondants pourraient ainsi abandonner un processus de recrutement en cas d'inadéquation. Ensuite, le manque de transparence sur le processus de candidature, qu’il concerne les étapes ou encore le nombre de candidats en cours de processus, constitue également un frein pour 32% des Européens. Enfin, les interactions humaines doivent rythmer le recrutement, qu’il s’agisse d’échanges avec un recruteur, le futur manager ou un futur collègue, puisque les actifs sont 29% à considérer l’absence d’interactions comme un obstacle à leur candidature.
Cooptation, nurturing : de nouvelles approches “sur mesure” pour les candidats
Alors que 83% des actifs européens sont des candidats "passifs" (ouverts à de nouvelles opportunités sans être en recherche active ou tout simplement pas en recherche), la cooptation, qui consiste pour l’entreprise à faire appel à ses collaborateurs pour recruter dans leur réseau, s’avère être un outil de premier choix pour les recruteurs. Cette technique de recrutement est déjà bien répandue, puisque près d’1 Européen sur 3 (30%) a déjà été approché par ce biais. La cooptation concerne particulièrement les plus jeunes - 44% des 18-24 ans Français, qui considèrent à 29% (contre 23% sur l’ensemble des Français) que ce type de processus de recrutement doit leur permettre d’obtenir davantage d’informations sur l'entreprise (ambiance, projets, futurs collègues…) qu’un processus classique de candidature.
Le candidate nurturing, technique inspirée du marketing et consistant à établir un contact régulier avec des candidats potentiels, peut s’avérer particulièrement efficace pour recruter : 82% des Européens (et jusqu’à 89% des Italiens) souhaitent recevoir régulièrement des informations de la part des recruteurs après un premier contact avec eux. Les Européens sont particulièrement intéressés par le fait de recevoir des offres d’emploi ciblées, qui correspondent à leur profil (88%), des actualités de l'entreprise et de son secteur d'activité (83%) ainsi que des informations liées au marché de l'emploi (82%).
Par ailleurs, 67% des répondants indiquent être d’accord pour garder le contact avec une entreprise même s’ils n’ont pas été retenus lors d’une première candidature, chiffre qui monte à 75% en Italie. Les recruteurs français sont d’ailleurs les champions pour garder le contact après une candidature : 31% des actifs français interrogés affirment avoir déjà été recontactés par une entreprise dans laquelle ils avaient postulé précédemment, loin devant les allemands qui ne sont que 14% à avoir vécu cette situation.
La cooptation et le nurturing deviennent des outils indispensables pour les recruteurs dans un contexte de pénurie de talents. D’un côté, le nurturing leur permet d’établir ou de conserver un lien avec les candidats, de l’autre, la cooptation est un moyen de maximiser les chances de « match » entre l’entreprise et le candidat puisque ce dernier est déjà en lien avec elle via le collaborateur qui a recommandé son profil. Et ça marche ! Près de la moitié des employés recrutés par cooptation sont toujours au sein de l’entreprise après 2 ans
Marko Vujasinovic - Co-fondateur & PDG - CleverConnect
L'IA : l'avenir du recrutement pour les candidats et les recruteurs ?
Si 14% des Européens disent avoir déjà utilisé l’IA dans le cadre d’une recherche d’emploi afin de gagner du temps sur certaines actions réalisées pour postuler : générer un CV, rédiger une lettre de motivation ou encore préparer un entretien d’embauche… 25% envisagent de l’utiliser dans leurs recherches futures. Les jeunes Européens (18-24 ans) sont plus adeptes de l’IA : ils sont en effet 23% à l’avoir déjà utilisée dans le cadre d’un recrutement et 30% à envisager de le faire. 27% des Européens considèrent par ailleurs que le recours à l’IA par les recruteurs pourrait faire baisser les discriminations à l’embauche, un chiffre qui s’élève à 38% pour les 18-24 ans.
Au-delà de la recherche d’emploi ou de l’utilisation de l’IA par les recruteurs, l’étude révèle que près de 71% des Européens (et 81% des Italiens) accepteraient de postuler à une offre d'emploi suggérée par une IA, qui ne correspond pas à leur parcours mais pour laquelle ils possèdent les compétences requises. L’utilisation par les entreprises de technologies de parsing et matching de CV, consistant à extraire les informations clés d’un CV et de les faire “matcher” avec des offres d’emploi semble donc séduire les candidats.
Les recruteurs sont aujourd’hui challengés par des candidats qui sont de plus en plus exigeants, qui demandent des process de recrutement personnalisés, rapides et transparents. Face à ce constat, il leur faut innover et l’intelligence artificielle, utilisée en complément de l’intelligence humaine, représente une véritable aubaine ! Aide à la rédaction d’offres d’emploi, sélection automatisée des compétences clés du candidat, matching avec l’offre qui lui correspond… Un gain de temps et d’efficacité précieux alors que la guerre des talents bat son plein
Marko Vujasinovic - Co-fondateur & PDG - CleverConnect
*L'enquête a été réalisée sur 3019 personnes représentatives des populations nationales française, allemande et italienne, âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 25 au 31 mai 2023.